E-COMMERCE
LES GRANDES TENDANCES DE 2020

Selon une étude de la FEVAD (Fédération e-commerce et vente à distance), le nombre d’acheteurs en ligne et sur mobile a considérablement augmenté en 2019, avec un chiffre d’affaires atteignant plus de 92 milliards d’euros. Une progression de 13,4 % par rapport à l’année dernière. 

Les acheteurs, eux, forment un large panel de consommateurs dans lequel les moins de 35 ans sont aussi bien représentés que les plus de 65 ans. Preuve de l’engouement suscité par le commerce en ligne, auprès de l’ensemble des publics.

Le e-commerce est également un secteur dans lequel l’employabilité est au beau fixe ! On compte aujourd’hui pas moins de 180 000 emplois qui y sont liés, présentant de nombreuses opportunités professionnelles, dans un domaine d’activité qui connaît sans cesse des changements. Ces changements sont notamment apportés par des tendances qui sortent du lot, parvenant à tirer leur épingle du jeu et à s’imposer comme de vraies innovations, au service du consommateur comme de l’expansion de la vente en ligne.

La réalité augmentée est idéale pour optimiser l’expérience client dans le secteur du e-commerce, mais surtout du m-commerce ! Grâce à des smartphones et tablettes toujours plus perfectionnés, l’utilisation mobile a aujourd’hui largement dépassé celle des ordinateurs de bureau. Une aubaine pour les vendeurs, qui ont ainsi accès à une très large cible de consommateurs.

Grâce aux avancées des applications mobiles, la réalité augmentée et le commerce mobile forment un couple parfait. Au premier rang des innovations améliorant l’expérience utilisateur, on trouve l’essayage virtuel. Déjà utilisé par de nombreuses marques, il devrait encore gagner en popularité cette année, pour devenir un incontournable du shopping en ligne. En s’aidant seulement de son appareil photo, tout potentiel client peut désormais essayer un vêtement virtuellement avant de prendre la décision de valider son panier d’achat ou non ! Cette technologie s’adapte par ailleurs parfaitement à d’autres produits, comme les accessoires (lunettes, bijoux…), le maquillage, ou dans un autre registre, l’habitat et l’ameublement, comme le montre cette vidéo du géant suédois IKEA :

En plein essor depuis maintenant une dizaine d’années, l’intelligence artificielle est déjà utilisée dans de nombreux secteurs d’activité, comme la santé, l’industrie ou l’aéronautique. Dans le secteur du e-commerce, ce phénomène n’en est encore qu’à ses débuts, malgré un intérêt certain pour les internautes. Le machine learning, qui consiste à traiter et analyser des données afin d’adapter et d’améliorer l’expérience client comporte en effet des atouts évidents pour les sites de vente en ligne. En identifiant les obstacles dissuadant les utilisateurs de passer à l’acte d’achat, ils peuvent alors s’assurer une meilleure rentabilité et s’assurer de la satisfaction de leurs clients.

Pour l’entreprise Qubit, spécialisée dans la personnalisation du e-commerce, l’intelligence artificielle peut fournir à ce dernier quatre nouveaux leviers :

• Définir et automatiser la segmentation et la connaissance des consommateurs
• Prévoir les intentions des consommateurs
• Connaître les préférences des consommateurs
• Prévoir la valeur consommateur.

Alors qu’il y a encore quelques années, une grande partie de la population se méfiait du paiement en ligne, aujourd’hui, cette méthode de règlement a gagné la confiance de la majorité des consommateurs. Bien que la nette majorité des achats soit encore effectuée par caret bancaire, de nouveaux modes de paiement gagnent du terrain et séduisent par leur facilité d’utilisation et leur praticité. Parmi eux, les portefeuilles numériques tels qu’Apple Pay, Android Pay ou Lydia sont de plus en plus utilisés et ont vu leur popularité grimper en flèche. 

Pour le e-commerce et le m-commerce, les portefeuilles numériques présentent un intérêt certain, évitant à l’usager la tâche parfois pénible de renseigner ses informations de paiement et ainsi d’éviter l’abandon de panier tant redouté. Grâce au Touch ID et d’autres technologies similaires, la validation d’un paiement se fait en quelques secondes, sans aucune difficulté ou contrainte.

En plus des portefeuilles numériques, on peut évoquer l’apparition de monnaies virtuelles, permettant d’acheter des produits bien réels… Et les géants d’internet s’y intéressent de très près ! En mars 2019, Facebook évoquait ainsi le développement d’une monnaie à destination de son service de messagerie Whatsapp.

La recherche vocale est en passe de devenir l’une des priorités du géant des moteurs de recherches, Google. En effet, ce dernier souhaite garantir aux internautes utilisant cette fonction des résultats aussi précis que possible. Cette évolution de la recherche sur internet n’est pas moindre, car elle exige non seulement une meilleure optimisation des moteurs de recherche, mais également des changements dans la conception même des sites internet.

D’après une étude Google, 20% des requêtes mobiles seraient effectuées par la voix et, selon l’entreprise américaine ComsCore, ce pourcentage pourrait atteindre les 50% d’ici 2021. Pour le cabinet OC&C, le commerce vocal devrait, d’ici deux ans, peser plus de 40 milliards d’euros de chiffre d’affaires dans le monde. Les catégories remportant le plus de succès sur ce canal de vente sont, pour le moment, les produits d’épicerie, le divertissement et l’électronique. Il est donc temps de demander de l’aide à Siri, Alexa, Cortana ou aux autres assistants virtuels existants !

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Pour 2019, la Fevad mise sur un chiffre d’affaires d’au moins 90 milliards d’euros et se voit même franchir le cap des 100 milliards en 2020.

Ses chiffres représentent de nombreuses perspectives d’emploi à l’avenir, pour tous les professionnels de la vente, diplômés du BTS NRC, du BTS MUC, ou du Titre Vendeur-conseil.

La vente et la distribution sont des secteurs porteurs, qui recrutent constamment et à tout niveau de diplôme ou de certification. Internet et l’explosion des sites marchands ont redynamisé le secteur du commerce et l’ensemble des métiers qui y sont liés : vendeur, responsable e-commerce, téléconseiller…