Qu’en est-il de Qwant?
Face au moteur de recherche international et omniprésent qu’est Google et autres concurrents également conséquents (Yahoo, Bing, etc.), de petites start-up tentent de se frayer un chemin. Qwant est l’une d’entre elles.
Qwant : le Google français
Créé en 2013 en France, il se démarquait déjà à l’époque en prônant le respect de la vie privée. Ce petit Google français puis franco-allemand a depuis fait un petit bout de chemin. En 2015, il décroche un prêt de 25 millions d’euros venant de la BEI (Banque Européenne d’Investissement) pour se développer. Et la réussite semble pointer le bout de son nez : « de 26 millions de visiteurs uniques fin 2016, nous avons passé la barre des 36 millions en ce début 2017 », clame Eric Léandri, co-fondateur et directeur général de Qwant.
Son business plan
La particularité de ce moteur de recherche est son modèle économique non intrusif. À l’instar de Google, il ne revend pas les données des utilisateurs et se finance à travers les publicités et les ventes effectuées sur son espace shopping. Ses publicités sont générées via le thème de recherche et non avec les habitudes de recherche du consommateur.
Son envolée continue
Pour continuer sur le chemin de la croissance, la firme a annoncé le 26 avril 2017, avoir dû investir dans le supercalculateur DGX-1. Chaque serveur possédant l’intelligence artificielle égale à « la puissance de 250 serveurs classiques », explique Serge Lemonde, directeur commercial de Nvidia Europe du Sud et Moyen-Orient. Cela permettra à l’entreprise d’étendre son rayon d’action jusqu’aux frontières de l’Europe.
Le petit Français explique sa croissance continue par trois raisons : une amélioration constante du produit, la neutralité des résultats de recherche et le respect de la vie privée. Nous pouvons ainsi nous apercevoir que ces particularités manquent cruellement à Big Brother et Qwant en est conscient. Dans les semaines à venir, il compte ouvrir un bureau en Allemagne et en Italie. Jusqu’où ira-t-il ? Wait and see !